jeudi 31 mars 2011

Art-nimations

D'accord, mais concrètement... ça donne quoi ? Un petit Tour des animations que nous proposerons aux Eglises réformées de Vendée.

Quand on a commencé à réfléchir à ce qu'on pourrait bien faire "sur le terrain", on a commencé à penser en termes d' "animations". Animer, animer, c'est bien beau, mais ça veut dire deux choses : qu'il faut faire bouger des gens ou des choses habituellement inanimés ou peu animés, et nous doutons profondément que les gens et les choses en Vendée soient du genre statique, si nous en croyons l'énergie déployée par les quatre pasteurs sur place ; et qu'il faut que nous, nous soyons animés pour commencer : de bonnes intentions sûrement, mais de bonnes idées aussi. Tout ça pour dire que le terme "animations" n'est peut-être pas idéal, mais que faute de mieux on continue à parler comme ça. Dont acte.
Alors on ciboulotte pour imaginer des trucs à faire avec les gens en Vendée. On a une liste non exhaustive et tout à fait susceptible de changer tout le temps, mais je vous la livre pour ce que ça vaut, parce que quand même on en est assez fiers, de nos idées.

- Des cultes. Comment ça, pas original ? comme dirait Samuel, j'vous f'rais dire que vous n'avez pas tout vu. Si le sacerdoce est universel, ce n'est pas pour rien : chacun a sa propre façon de porter ce qu'il nous a été donné d'annoncer, c'est-à-dire une Parole. Et j'aime autant vous dire que mes petits camarades, là, ils sont pleins d'idées rigolotes. Parce qu'on peut être protestant et rigolo. Et oui. Alors on a par exemple planifié un "culte promenade" qui va se faire trémousser d'aise, au moins, les lacets de nos chaussures de marche. Et un culte-témoignage hyper-secret pour l'instant.

- Une soirée "conférence théologique" : vu qu'il semblerait que nous soyons des théologiens, il nous a semblé utile d'expliquer ce qui se fait en théologie aujourd'hui, voire tout simplement ce que c'est, la théologie. A supposer que nous l'ayons compris, bien sûr. Enfin on sait qu'on ne sait pas, et on peut l'expliquer, c'est déjà pas mal. Tiens, une soirée "Paul et ce qu'il raconte et ce qu'on en dit", ça ne vous intéresserait pas, vous ? Moi oui. C'est que ça n'est pas simple, la théologie de la croix, et que certains passages de Paul ne cessent pas de nous bousculer.
- Atelier d'écriture. Pour parler de la foi, celle qu'on a, celle qu'on a pas, celle qu'on aimerait avoir et celle qui nous surprend, on se laisse surprendre par les mots qui viennent. Tout public. Peut-être le prélude à ce qui serait un jour un Ouvroir de Théologie Potentielle ?
- Veillée conte biblique. Pour que la Bible vienne nous parler là où nous en sommes dans nos vies, on se raconte les histoires de la foi des autres. Pour se laisser rejoindre.
- Soirée film. Il pleut, des fois, en Vendée, non ?
- Soirée jeu. On a un formidable quizz biblique à l'Amicale des étudiants à Montpellier. Si vous connaissez le nom du frère de la femme du troisième cousin par alliance de Moïse, vous vous en sortirez comme un charme. Sinon vous rirez bien, au moins.

On a d'autres cartes dans nos manches, mais ce sera pour un prochain billet.

lundi 14 mars 2011

Comment ?

Une réflexion sur notre façon de travailler pour mener à bien notre Tour des Eglises réformées de Vendée

Dans le monde du religieux, il y a deux attitudes générales auxquelles un individu donné se confronte en permanence, tout au long de sa vie de foi. D'un côté, il y a la rencontre toujours éminemment individuelle avec le Christ, qui lance sur un chemin qui n'appartient qu'à soi. C'est une aventure qui, forcément, nous renvoie à nous-mêmes en tant qu'individus. Il y a donc une dimension individualiste. Et puis d'un autre côté, la vie en Eglise implique un certain sens de la communauté. On passe notre temps à naviguer entre les deux pôles, aussi indispensable l'un que l'autre, et cela ne va pas forcément sans tensions. Heureusement d'ailleurs, qu'on ne peut oublier ni un côté ni l'autre pour continuer à cheminer.
Peut-être bien, et on essaie ici de le penser ensemble, qu'il existe une troisième voie, une piste à explorer, ne serait-ce que pour comprendre ce que ça veut dire d'un point de vue humain - et théologique, bien sûr. C'est la collaboration. Travailler ensemble à avancer sur un chemin de foi auquel on amène tous un petit bout. Pas pour construire l'Eglise, mais pour la vivre ensemble l'espace d'un temps limité. Voilà pourquoi l'équipe d'ERF on Tour travaille en collaboration avec l'équipe pastorale de Vendée, parce qu'il ne s'agit pas de débarquer avec des tas de trucs vachement sympas à proposer ni de nous voir proposer des tas de trucs sympas à faire, mais bien de construire ensemble le squelette de quelque chose sur quoi on va mettre de la chair.
Confortable ? pas forcément. Exaltant ? sûrement. Plein de surprises, en tout cas. Et vraiment vivant.

lundi 7 mars 2011

Qui ?

Qui se cache derrière ce projet ? Les participants d'ERF On Tour présentés sans concession et non sans humour par des plumes fugaces



   Benjamin, Benji pour les intimes, la cheville ouvrière, le grand conciliateur, le maître de la vanne au profil grec. En plus, il a un stylo très rigolo. Benji, c'est notre grand communicateur vu qu'il fait ça comme métier : il travaille pour Présence Protestante. Des fois, on peut même le voir dans le public, l'air concentré comme tout. Il se présente avec une certaine idée de la modestie qui n'appartient qu'à lui :




  Eloïse est la bonne fée et l'artiste en titre de la fine troupe. Ses photos sont ici sur le blog et nous accompagneront sans doute pendant toute cette belle équipée. On la nomme aussi "Juke Box", ses chansons diverses accompagnent ses journées, et malheureusement parfois la journée des autres. Là où elle passe, la ronchonnerie trépasse, y compris en cours de théo puisqu'elle est étudiante en deuxième année. Indécise, elle ne sait pas encore ce qu'elle souhaite faire quand elle sera grande. En attendant, elle a décidé d'assumer d'être une artiste et se présente avec une oeuvre d'elle même dont elle est l'objet :




   Pascale, c'est bibi. Le cheveu sur la soupe, la senior chez les minots, vu que je frôle la quarantaine et qu'en âge cumulé avec mon fiston Sam qui nous accompagnera cet été, on les dépasse allégrement. Sa spécialité à lui, c'est le montage des tentes et les dinosaures, la mienne c'est la cuisine vu que j'ai tenu un restaurant pendant deux ans et la langue de la maman de Shakespeare vu qu'avant ça je patouillais entre le milieu universitaire et la traduction littéraire. Si on me demande comment je me présente, je réponds que je viens de le faire.


Ces quatre-là (et demi avec Samuel) sont le noyau dur, les têtus qui ont décidé qu'il fallait au moins essayer. Et une chose menant à une autre, à force d'essayer les choses se font, tranquillement. D'aucuns diraient que les portes s'ouvrent quand on y frappe. 


Mais quatre, ça nous semblait un peu juste, alors voilà, d'autres nous ont rejoints parmi lesquels :


  Simon, ni plus ni moins que l'homme le plus influent de l'ERF embarqué avec nous, dans nos mini-bus crasseux.Etudiant en troisième année de théologie à Paris, il est surnommé « le caméléon » car il a une capacité à se glisser partout,  dans pleins de mouvements de plusieurs Eglises différentes, auprès des jeunes. Aussi à l'aise dans le scoutisme qu'auprés d'enfants de la DDAS. Ses multiples contacts lui ont permis, plus d’une fois de trouver des solutions miracles dans des situations incongrues.  Mais bien plus que cela, son approche simple et honnête de la foi en Jésus-Christ lui donne une profondeur spirituelle dont nous aurons bien besoin sur les routes arides de notre Tour en Vendée. Bienvenue.



Voilà donc l'équipe. Il ne reste plus qu'à mutualiser les synergies, comme on dit. Enfin si quelqu'un sait ce que ça veut dire précisément, qu'il ou elle nous tienne au courant, ça peut nous être utile.

vendredi 4 mars 2011

Quoi ?

De quoi parle-t-on sur ce blog passionnant, finalement ? "ERF on Tour" pour les nuls... c'est ici.

ERF c'est le sigle de l'Eglise Réformée de France. On Tour c'est notre marque de fabrique, là où réside notre volonté de bouger et de faire bouger. Nous partirons en août pendant deux semaines pour visiter, animer et rencontrer les paroisses réformées du consistoire de Vendée. Et puis aussi, dire deux mots à ceux qui sont pas très branchés Dieu, Bible et tout ça mais qui se posent des questions. En gros, une évangélisation pour les Eglises et les autres, mais à notre façon, dans le respect des consciences de chacun. Sans se cacher de ce trésor que représente notre foi en Jésus-Christ, vous savez, l'homme barbu qui disait des trucs vachement intelligents.

Petit historique littéraire du projet...
Le projet ERF on Tour est né dans l'esprit de Sébastien, étudiant en théologie, il s'est retrouvé "sur le terrain", en suffragance, comme on dit, dans une paroisse, pendant l'été : c'est à dire en assurant les tâches pastorales dans des paroisses qui n'ont actuellement pas de pasteur. Observateur comme il est, il a remarqué que chacune de nos Eglises vivait souvent repliées sur elles-mêmes. Difficile, dans le quotidien d'une paroisse, de s'approprier le sentiment d'appartenir à une grande Eglise, à un mouvement global, soutenu par des énergies venues d'ailleurs... Alors il s'est dit, l'ami Sébastien, qu'une énergie venue d'ailleurs ça pouvait aussi bien venir des facultés de théologie, qui débordent de gens très bien en train d'étudier des choses qui les bouleversent. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas aller en bande "sur le terrain", pour voir ce qui s'y passe et raconter ce qui se passe pour nous, dans nos cours de théologie ?
C'est comme ça qu'est née l'idée d'ERF on Tour. Quelques réunions plus tard, nous voilà à quatre personnes piquées à l'idée et que vogue la galère.... Des univers différents s'entremêlent : des futurs pasteurs, des intéressés, des curieux, des passionnés de théologie, des énergies diverses et très variées ! L'idée, en un mot comme en cent, c'est de partir dans une des régions ERF pour rencontrer les gens, proposer des animations, des discussions, des nouveautés, écouter et entendre, contempler et s'étonner... se laisser bousculer dans nos certitudes et nos habitudes, partager des connaissances et des questions. Tout ceci étant bien beau, nous avons commencé à travailler - c'est tenace, un étudiant en théologie. On ne lâche pas le morceau comme ça. C'est sur cette bonne disposition que nous avons lancé le projet en l'air pour voir ce qui allait retomber.
Au mois de novembre, on a fait circuler le flyer suivant au synode régional de la région Ouest qui se tenait à Quimper :
Un petit groupe d’étudiants et anciens étudiants en théologie de l’IPT (Paris et Montpellier) se propose de se lancer dans une aventure estivale au cœur de notre Eglise : il s’agirait de partir à plusieurs, en convoi (en bus ou minibus, voire en caravane selon nos moyens) dans une des régions ERF pour y proposer un certain nombre d’événements et d’activités dans des églises locales, en passant de l'une à l'autre.
Le projet se ferait sur 2 ou 3 semaines au mois d’août. Il s’agirait de rencontrer, animer, échanger avec ces communautés, notamment en situation de dissémination. Parmi les activités susceptibles d'être proposées, il y aurait des concerts, des projections, de l'animation jeunesse, des randonnées, des visites, rencontres, témoignages, des cultes, conférences, études bibliques, soirées conte, présentations de projets d'église, etc., le but étant d’échanger et d'apprendre avec les personnes rencontrées et d'être, si possible, vecteurs d'événements qui font du sens dans notre vie d'Eglise.
L’idéal serait qu’un consistoire soit intéressé par le projet et que nous puissions construire notre itinéraire et nos propositions en partenariat avec les gens sur le terrain.
      Si le projet vous intéresse ou que vous souhaitez simplement en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter...

Croyez-le ou non, le soir même la quasi-totalité des consistoires de la région avait réagi. L'aventure était en marche. Depuis, elle court !