jeudi 14 avril 2011

Où ?

La Vendée, mes amis, la Vendée ! Voilà où nous allons l'été prochain. En Vendée, une équipe pastorale composée de quatre personnes travaille depuis le début de ce projet pour réfléchir dans leurs Eglises à ce que représentera notre visite. Cela représente un travail conséquent, avec le reste de l'équipe consistoriale et les gens des paroisses, pour mettre en forme les questions, les attentes, les possibilités. Mettre au point le calendrier se fait petit à petit, par allers-retours entre l'équipe d'ERF on Tour et l'équipe sur place.
De gauche à droite : James Lowe, Michel Paret,
Matthieu Cavalié et Michel Clément.
Lorsque l'esquisse du projet a été présentée au synode régional à Quimper en fin d'année dernière, Michel Paret, pasteur à Fontenay le Comte, a sauté d'enthousiasme et sur l'occasion. Je le connaissais pour avoir assisté l'année précédente, au synode de Royan, au déploiement de ses talents de co-rapporteur du sujet synodal (la diaconie, pour mémoire). Je savais qu'il était capable d'humour quand ses propositions étaient mises au débat et qu'il savait défendre le bout de gras quand c'était important. Comme il est aussi très amical et qu'il aime visiblement sa région, il a plaidé avec chaleur et conviction pour que notre projet aille s'incarner du côté de chez lui. Du côté de chez lui, il y aussi James Lowe (Vendée Ouest, sur la côte), Michel Clément (bocage vendéen est et Conseil régional de l'Ouest) et Matthieu Cavalié (bocage vendéen ouest). Pour l'instant, chacun d'entre eux a travaillé avec son conseil presbytéral pour se poser des questions : comment imaginer notre venue, qu'attendre de nous, trouver un coin pour que nous puissions planter nos tentes, réfléchir aux événements de l'été au moment où nous serons là, envisager les envies de chacun... C'est passionnant, pour nous, de voir ce qui ressort de la façon dont les gens qui vont nous accueillir s'approprient ce projet. C'est passionnant aussi d'envisager un travail avec l'équipe pastorale.
Nous sommes, nous, des théologiens, et nous n'avons pas (sauf pour Sébastien qui termine son stage de Master pro) d'expérience pastorale. De notre côté, rencontrer des pasteurs en poste et voir comment se fait leur travail au quotidien, c'est donc mieux comprendre comment l'Eglise peut vivre dans une région particulière. De leur côté, il est possible (nous avons commencé à en parler un peu) que notre présence permette de porter un autre regard sur ce qui se fait et ce qui peut se faire. Parfois, il suffit d'un vent d'inattendu pour révéler toutes les forces dont on dispose et qu'on ne voyait plus. Ou alors, pour ouvrir des possibles là où on ne les imaginait pas. Peut-être que notre passage servira à quelque chose. Peut-être pas. Ce n'est pas le but en soi, en fait.
Le but en soi, c'est de prendre le risque sans savoir à quoi ça sert. Ah ben voilà, je la tiens ma définition de la mission. 'Scusez-moi, j'ai une dissertation sur le feu, là. C'est que l'été n'est pas encore là... mais les études de théo, je vous en reparle la prochaine fois. En attendant, dans deux jours toute l'équipe se retrouve à Montpellier autour d'un tiramisu pour discuter des modalités techniques et logistiques. En langage ordinaire : de minibus et de boîtes de conserve. Et de deux-trois autres choses, mais je vous raconterai plus tard.

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