Comment chacun voit-il l'Eglise ? Dans nos conversations aujourd'hui, à chaque rencontre, cette question semblait en filigrane.
Nous sommes en attente du Royaume, mais d'ici là ? Il y a des attentes qui sont plaçées en nous... à nous de les exploiter. Oui, mais de quelle façon ? Il faut agir, sans avoir peur de l'avenir. C'est cela la confiance. Confiance que nous avons les uns envers les autres, et que nous avons en Dieu.
Et nous, qu'attendons-nous ?
Le résultat ne nous appartient pas. Ce qui compte, c'est être heureux de donner ce qu'on a à donner ; être en vérité dans ce que nous avions à apporter. Il n'y aura rien à regretter d'avoir essayé.
Beaucoup de ministères ; beaucoup de vocations. Beaucoup de rencontres. Tout est nouveau, toujours !
Pourtant, on se projette dans le temps ; ce n'est pas juste aujourd'hui et maintenant, c'est être dans une continuité : ce qui nous précède, ce qui viendra. On s'accroche à cette bonne nouvelle : ce qui nous précède c'est, toujours, l'appel de Dieu et ce qui viendra, c'est l'inconnu de son Royaume.
En attendant, ce soir, nous avons lu ce passage où Jésus s'en va faire basculer toutes les tables établies dans le temple et empêcher quiconque d'y transporter quoi que ce soit. Chacun y entend quelque chose. Etre perturbateur ? bousculer, décaler la vision des choses ?
Au milieu de la fatigue physique (car le voyage fut long pour venir jusqu'ici !), on se questionne. On ébauche des réponses, des petits bouts. Que chacun fasse ce qu'il se sent appeler à faire. Un trou dans la terre, par exemple. Ou écouter celui qui vient prendre un café de la route, ou éplucher des carottes.
Se retirer de soi-même et servir - tu aimeras ton prochain... Se retrouver à l'intérieur de soi même et se servir - ... comme toi même.
Enfin tout ça pour dire que nous sommes là et bien là. La Vendée nous ouvre les bras, en la personne bienveillante de Michel P. et de sa femme, qui ont tout prévu pour nous accueillir avec de multiples attentions.
On pourrait vous raconter les péripéties du quotidien, et on le fera, mais ce soir on avait envie de vous raconter un peu en fatras ce qui nous passait par la tête. Qui va aller illico se poser sur l'oreiller, là tout de suite maintenant.
Ah oui, un dernier message : Eloïse, on t'attend !
Et un dernier dernier message : nous sommes au presbytère de Foussais-Payré, juste à côté du temple, et vous pouvez venir nous y rendre visite. Nous avons, youpi, une cafetière !
PS. Il y a un ciel magnifique. Elles ont un nom, vraiment, toutes ces étoiles ?
PS2. "Il nous manque une lampe, quand même." "Attendez, j'ai ma lampe à huile." "Oh, cool ! T'as de l'huille ?" "Heu non, elle fonctionne sur piles en fait." "..."
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